Mai 2021. Située en bordure d'un chemin dans un village du
Pays d'Auge, cette haie
est constituée de plusieurs étages, d'arbres de haut jet et d'un épais
taillis : un véritable hôtel pour les passereaux, avec au rez-de-chaussée une
bauge de sanglier, et des entrées-sorties spécial goupil.
Un projet d'artialisation sous la forme d'un non-chemin d'un grotesque à
l'autre est proposé par le Margagnoun.
Le premier grotesque est une souche posée sur une autre
encore en place. De là part le non-chemin.
.
Aucune essence végétale d'arbre ou d'arbuste n'est là par hasard, foi
d'apiculteur, mais quel fouillis !
Avec le temps, la haie a pris de l'épaisseur et un passage s'est faufilé
sur ce terrain en pente.
Matérialisé par un pavement d'écorces d'acacia, le non-sentier
devient ouvrage d'art.
Survol de la buse du douet,
guinguette de toutes sortes d'animaux, bêtes
sauvages ou domestiques, poètes,...
Seuls les matériaux locaux
sont utilisés, prélevés dans un rayon d'une distance de brouettée.
La fixation du sol est assurée par les mottes d'herbe;
pousses de sureaux et de robiniers sont le soutènement.
Le long du non-sentier, le regard2>
appelle J.Raphael Soto (dynamique entre
premiers plans et lointains).